jeudi 11 avril 2019


















 

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 Dessins dans la nuit

 

Ayant  retrouvé quelques dessins au crayon dans un vieux carnet, oublié dans un carton. 

Je fus surpris, comme à un spectacle jamais vu encore, ou plutôt jamais compris, qui révélait que voici.

 

Avec quelques DESSINS MÉTAPHYSIQUES. 

 

Et des mots d' H. MICHAUX


Mots et dessins J.C Riera Carrosi Colombani.

 

 

 

 

 


 << Oui, je peux faire d'un seul coup de crayon des animaux bizarres, je procède méthodiquement; autrement impossible...>>

 

 

 

 

 
 

Parfois ça s'anime, la vie grouille. C'est visible, c'est certain.

 

 

 

 

 




Je suis du signe de la balance. Elle est grande et lumineuse.
Il y a du jour dans ce lumineux...












<<... Cette douleur, ces sifflements, une souffrance atroce. Mais ce qui me fait souffrir le plus
c'est que je ne peux crier trop fort.
Alors, je me mis à sortir de mon crâne, des grosses caisses, des cuivres et un instrument
qui résonne plus que des orgues… Finalement, je me mis à hurler, à hurler, 
et parvint modestement à me soulager...>> 

  




 

 

<<..."La diabelette " se rencontre le soir, dans l'ennui. Ce n'est pas une plante, c'est une chose agile, corsetée et chitinée comme pas un insecte. Grande, parfois petite. Pas rassurant...>>

 










<<... Je me cachai derrière le buisson, et, je me tins tout coi,
comme l'acantophorus serraticornis, qui ne montre 
que la tête en dehors de son nid.
Il s'approchait à la vitesse de la marée…>>









 <<... Surprenant Minotaure,
mi-homme mi-bête. Néfaste harmonie aux funèbres désirs. Spectre qui hante ces mornes lieux, ne vois-tu pas se dresser l'instant de ton heure grave et sombre...>>











Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le cœur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.

 Marceline Desborde-Valmore (1786-1859)

:

 







Non ce n'est pas Bucéphale...




 

<<... J'avais autrefois enfermé tous mes rêves dans une cage de cristal. Je les ai oubliés, perdus dans tout ce temps passé. Ils étaient pourtant un vaste royaume superbe.
Je voudrais crier ma tristesse, mais que dire ? Cela est strictement personnel...>>









 

Mon ami CLARO, le poète inconnu

sans regrets et sans honte, a quitté le monde...Qu'avez vous lu de lui ?



 

 

Je venais de terminer les esquisses pour le futur blog "Ulysse et le cyclope", fini tard dans la nuit. Le lendemain, mes croquis avaient disparu, faisant place à cet énigmatique visage… Stupeur !  Je ne me souviens de rien.  Je pris ce dessin sur lequel j'écrivis.

"Je préférerais que tu ne fusses pas né"

. Que croyez-vous qu'il arriva ? 

 

 Quand l’imaginaire franchit la nuit.

La veille au soir, je venais d’achever une série d’esquisses pour le futur article « Ulysse et le cyclope ».
La lampe jetait sur mon bureau une lumière blafarde, et le papier vibrait sous mes traits nerveux. Je m’étais perdu dans ces contours monstrueux, dans cet œil unique qui fixe et juge. Il était tard, si tard que le silence avait cessé d’être paisible.

Je suis allé me coucher, rassuré par la présence de mes dessins empilés sur le bureau.

Le lendemain matin… plus rien.
À la place de mes croquis, une seule feuille. Une silhouette blanche griffée sur fond noir, une tête aux proportions improbables et cet œil. Immense.
Me fixant.

Je ne me souvenais pas l’avoir dessiné. Pas une seconde. Et pourtant, il était là, devant moi, comme si quelqu’un – ou quelque chose – avait travaillé pendant mon sommeil.

Pris d’une impulsion absurde, j’ai écrit au bas de ce dessin :
« Je préférerais que tu ne fusses pas né. »

Une phrase surgie de nulle part.
Et puis…

Je ne devrais peut-être pas vous raconter la suite.

Car depuis, je sens son regard partout. Dans les ombres, dans le miroir, dans mes rêves.
Chaque fois que je ferme les yeux, il est là, cet œil solitaire.
Il m’attend.

Je crois qu’en écrivant cette phrase, je l’ai réveillé.

Et vous qui lisez ces lignes… vous l’avez vu aussi, n’est-ce pas ?

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Cours de dessins… Mes années Beaux Arts .






Suite… Bains de mer





L'énanglouton

 

 

<<... c'est un animal sans formes, robuste, muscles pour les trois quarts, et, dans son extérieur entièrement, qui a partout près d'un pied d'épaisseur. Tous les rochers, même lisses, il est en mesure de les escalader...


 

De les escalader rapidement...>>









 

<< ... Un immense dragon à longue queue, ou un iguanodon à la taille centuplée, qui, avec effort, traversait en se tordant le plateau sur lequel est bâtie la ville, pour disparaitre enfin dans les entrailles de la terre ...>>









Nuit blanche comme un lointain bruit d'heure. Cavalerie. Les métaphores filaient doux devant une rumeur de crypte. De considérables gisants marchaient jusqu'à ce qu'à ce que l'aube se pavane sur le mascaret du rêve.

Frederic Musso

 







<<... Danger ! Il faut fuir. Il le faut. Vite.
Il ne fuira pas. Son dominateur droit 
ne lui permets pas.
Mais il le faut ! Vite vite ...>>





<<... Certains veulent faire des nouvelles créations, en utilisant la méthode fakirique. C'est une erreur… Je travaillais la nuit, qui me conseille. Je peux créer beaucoup de choses, pas toujours comprises...

Rien de l'imagination des professionnels, ni thème, ni développement, ni constructions, ni méthode.

Au contraire, la seule imagination de l'impuissance à se conformer...>>





 

 

 Il y avait une fleur, dans mes rêves...

 

 

 

 

 

 

Cherchel

  " le Chenoua"



<< Et cette Méditerranée, ce pays tendre et gris de tourterelle sur qui saigne le sang de l'oiseau égorgé ! >>

Paul Claudel

 


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Il y a aussi des mots de :

d'Henri Michaux 

Livres.

"AILLEURS"

"L'Espace du dedans" 

"La nuit remue"


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