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Dessins dans la nuit
Ayant retrouvé quelques dessins au crayon dans un vieux carnet, oublié dans un carton.
Je fus surpris, comme à un spectacle jamais vu encore, ou plutôt jamais compris, qui révélait que voici.
Avec quelques DESSINS MÉTAPHYSIQUES.
Et des mots d' H. MICHAUX
Mots et dessins J.C Riera Carrosi Colombani.
<< Oui, je peux faire d'un seul coup de crayon des animaux bizarres, je procède méthodiquement; autrement impossible...>>
Parfois ça s'anime, la vie grouille. C'est visible, c'est certain.
<<..."La diabelette " se rencontre le soir, dans l'ennui. Ce n'est pas une plante, c'est une chose agile, corsetée et chitinée comme pas un insecte. Grande, parfois petite. Pas rassurant...>>
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le cœur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
Marceline Desborde-Valmore (1786-1859)
:
Non ce n'est pas Bucéphale...
<<... J'avais autrefois enfermé tous mes rêves dans une cage de cristal. Je les ai oubliés, perdus dans tout ce temps passé. Ils étaient pourtant un vaste royaume superbe.
Je voudrais crier ma tristesse, mais que dire ? Cela est strictement personnel...>>
Mon ami CLARO, le poète inconnu
sans regrets et sans honte, a quitté le monde...Qu'avez vous lu de lui ?
Je venais de terminer les esquisses pour le futur blog "Ulysse et le cyclope", fini tard dans la nuit. Le lendemain, mes croquis avaient disparu, faisant place à cet énigmatique visage… Stupeur ! Je ne me souviens de rien. Je pris ce dessin sur lequel j'écrivis.
"Je préférerais que tu ne fusses pas né"
. Que croyez-vous qu'il arriva ?
La veille au soir, je venais d’achever une série d’esquisses pour le futur article « Ulysse et le cyclope ».
La lampe jetait sur mon bureau une lumière blafarde, et le papier vibrait sous mes traits nerveux. Je m’étais perdu dans ces contours monstrueux, dans cet œil unique qui fixe et juge. Il était tard, si tard que le silence avait cessé d’être paisible.
Je suis allé me coucher, rassuré par la présence de mes dessins empilés sur le bureau.
Le lendemain matin… plus rien.
À la place de mes croquis, une seule feuille. Une silhouette blanche griffée sur fond noir, une tête aux proportions improbables et cet œil. Immense.
Me fixant.
Je ne me souvenais pas l’avoir dessiné. Pas une seconde. Et pourtant, il était là, devant moi, comme si quelqu’un – ou quelque chose – avait travaillé pendant mon sommeil.
Pris d’une impulsion absurde, j’ai écrit au bas de ce dessin :
« Je préférerais que tu ne fusses pas né. »
Une phrase surgie de nulle part.
Et puis…
Je ne devrais peut-être pas vous raconter la suite.
Car depuis, je sens son regard partout. Dans les ombres, dans le miroir, dans mes rêves.
Chaque fois que je ferme les yeux, il est là, cet œil solitaire.
Il m’attend.
Je crois qu’en écrivant cette phrase, je l’ai réveillé.
Et vous qui lisez ces lignes… vous l’avez vu aussi, n’est-ce pas ?